En Israël
Les tout-petits apprennent la propreté ensemble à la crèche. On aligne les pots devant eux, et ils finissent par tous venir s’y asseoir. Cette méthode fonctionne, car elle se déroule dans une atmosphère ludique. Les enfants peuvent s’encourager et se féliciter mutuellement. Ils ont d’autant plus envie de faire des efforts qu’ils s’inspirent de leurs camarades – et puis, il faut l’avouer, ils sont assez grands pour comprendre que tous leurs petits succès sont récompensés.
En Namibie
Dans les villages les plus reculés, difficile d’avoir accès à des pots ou à des produits de change (liniments, lingettes, carrés coton bio, couches lavables, etc.). Les mamans utilisent alors les “moyens du bord” pour apprendre à leurs enfants à faire leurs besoins dès leur plus jeune âge. Lorsqu’elles devinent qu’ils s’apprêtent à faire pipi ou caca, elles les emmènent à l’écart. Puis, elles les placent au-dessus de leurs genoux et les soutiennent pendant toute la durée de la miction ou des selles. Elles utilisent ensuite des feuilles de maïs, voire leurs mains en guise de lingettes.
En Allemagne
Pour la petite histoire, les enfants de l’Allemagne de l’Est apprenaient à aller sur leur pot tous ensemble durant la guerre froide. Les écoles publiques étaient munies d’une longue plateforme percée de trous au-dessus desquels ils devaient tous s’accroupir et se lever en même temps. De nos jours, les petits Allemands sont éduqués à la propreté avant leurs trois ans – âge à laquelle ils peuvent entrer à l’école maternelle. Les parents privilégient les couches en tissu plutôt que la version jetable, car cela permet aux tout-petits d’identifier l’inconfort dû à l’humidité et de signaler qu’il faut les changer. On utilise aussi des chaises percées pour les aider à faire leurs besoins de manière autonome et confortable.